« Je jure, comme avocat, d’exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité »
Chaque avocat a prêté ce serment, s’engageant ainsi à respecter les principes de cette profession règlementée.
En effet, être avocat induit d’être soumis à des règles déontologiques strictes
Être un avocat respectable implique de les respecter.
Par exemple, un avocat intervient dans un dossier lorsqu’il est mandaté pour le faire ; il ne décide pas d’intervenir dans un dossier avant de rechercher un client qui pourrait lui permettre de le faire. Cela revient à utiliser les gens pour satisfaire ses propres intérêts.
Cette pratique s’appelle la « sollicitation personnalisée » et elle est strictement interdite par notre déontologie, nous faisant encourir des sanctions disciplinaires.
Sans compter qu’elle est également anti-confraternelle puisque susceptible de constituer un détournement de clientèle.
L’information, oui, la sollicitation personnalisée, NON!
Les avocats (tous !) sont également soumis à un secret professionnel absolu.
Cela induit pour nous l’interdiction de diffuser toute information acquise dans le cadre de notre exercice professionnel, tout au moins avant que cette information n’ait été rendue publique, par exemple lors d’une audience ou d’un communiqué de presse d’un magistrat.
Annoncer les dates d’audiences de nos prochains dossiers et leur objet sur les réseaux sociaux, aux médias où à des associations qui voudraient venir se greffer sur le banc des parties civiles ( en nous mandatant…), c’est niet.
Tous les moyens ne sont pas bons pour « rentrer des dossiers » ou faire parler de soi.
Si un avocat travaille, ce doit être parce que le client l’a choisi ou qu’il lui a été recommandé, pas parce que l’avocat fait la chasse aux dossiers et aux clients sur les réseaux sociaux, en totale violation de sa déontologie et au mépris de la confraternité, pratique le dumping, voire prétend travailler gratuitement.
Le droit animalier est une matière à part entière qui ne doit pas être bradée et qui mérite des avocats non seulement compétents mais également respectueux des règles en vigueur.
Les comportements de cowboys, qui ne respectent au final ni les clients, ni les confrères, ni les victimes animales, se développent et ternissent l’image des avocats, comme certaines associations salissent celles de la protection animale.
Consacrer sa pratique à la défense de la cause animale ne donne pas tous les droits.
0 commentaires